Denis Sassou-N’guesso en séjour à Pointe Noire pour la mise en œuvre de son programme infrastructurel dans cette ville du bord de l’océan
Le Président Denis Sassou-N'Guesso, est à Pointe noire dans la capitale économique dont il a foulé le sol lundi 26 février 2023.
Le séjour du chef de l’Etat dans la ville océane est placé sous le signe du développement des infrastructures socio-économiques. Ainsi Denis Sassou-N’guesso a procédé à la mise en production de l'usine de gaz naturel liquéfié, et à l'inauguration du siège de l'agence de régulation des postes et communications électroniques.
Le Chef de l'État a également donné le coup d’envoi des travaux de voiries urbaines dans la capitale économique du pays et ceux de l’Université de Loango.
La production du gaz naturel liquéfié au Congo, fruit du partenariat avec le groupe italien ENI, réalisé avec d'importantes innovations technologiques, Congo GNL est le premier projet de gaz naturel liquéfié en République du Congo.
En mettant en place de nouvelles infrastructures et en optimisant celles existantes, ce projet exploite les importantes ressources gazières, répondant aux besoins énergétiques locaux, et va permettre les exportations vers d'autres pays.
Prenant la parole à l’occasion de la cérémonie de lancement, Claudio Descalzi, Pdg du groupe ENI, s'est félicité du partenariat entre l'Italie et le Congo, qui ont commencé à développer le gaz depuis plusieurs années, transformé en énergie durable pour sa population et son industrie.
Il a déclaré que cette date célèbre l'histoire du succès du Congo. L'ensemble du territoire congolais va être fourni en énergie durable, en l'occurrence le gaz, représentant l'avenir et le développement du Congo, devenant ainsi pays exportateur de gaz et premier pays africain à en stocker.
"Pour la première fois, nous avons réussi à lancer l'exploitation du gaz naturel liquéfié depuis les côtes congolaises grâce à des technologies innovantes utilisées pour la première fois en Afrique. En tant qu'ENI, nous avons cru au développement du gaz au début des années 2000 quand personne n y pensait encore, n y cherchait, n y développait. Une histoire longue mais pas toujours simple, faite de négociations et d'investissements, mais à la base une collaboration continue avec nos partenaires et surtout avec les institutions congolaises", a fait savoir le président directeur général d'ENI.
Claudio Descalzi a d'ores et déjà annoncé que la deuxième phase de ce projet qui va toucher les domaines comme la santé, ou encore l'éducation, prévu en 2025, aura une production de 4milliards de m3 par an.
Il faut noter que le Congo occupe une place centrale dans l'histoire d'ENI et dans sa stratégie de croissance et de diversification. Présente au Congo depuis 1968, ENI compte actuellement environ 450 employés, dont 80% sont des Congolais, œuvrant dans les domaines de l'exploration et de la production tant onshore qu'offshore. Par ailleurs, ENI détient une position stratégique au Congo, en tant que seule société productrice de gaz naturel dans le pays. Le gaz produit répond aux besoins énergétiques nationaux, notamment pour la production d'électricité.
A Pointe Noire, le secteur du numérique était aussi à l'honneur aujourd'hui, avec l'inauguration de l'agence de régulation des postes et communications électroniques et du Data Center tier+.
L'ARPCE (Agence de régulation des postes et des communications électroniques), a rappelé Louis-Marc Sakala, son administrateur général, ne cesse d'œuvrer dans la promotion de l'inclusion numérique et la réduction de la fracture numérique. Il a expliqué que le nouveau câble 2 Africa améliorera dans les prochains mois la qualité de communication Internet des populations nationales. Ce câble permettra également l'interconnexion des universités africaines et la baisse des communications.
Il a donné quelques données techniques de l'ouvrage, constitué de deux bâtiments à savoir, entre autres: un immeuble R+1 et Data Center, un immeuble R+6 abritant 80 bureaux, plusieurs salles de réunions, une salle de conférences.
L'ouvrage est érigé sur une superficie de plus de 2000 mètres carrés, pour un montant total de 8,2milliards de francs CFA.
Lui succédant au micro, Léon Juste Ibombo, ministre des postes et télécommunications et de l'économie numérique, a dit salué la vision du Chef de l'État.
Le ministre des postes et télécommunications et de l'économie numérique a fait part des futurs avantages de cet investissement. Notamment, l'augmentation de la vitesse de l'internet, la réduction de la fracture numérique.
A la suite de l'inauguration de l'antenne de l'ARPCE, le Président de la République Denis Sassou-N'Guesso, a patronné la cérémonie de lancement de réhabilitation et construction de voiries urbaines de Pointe Noire qui va ainsi bénéficier d'une cure de jouvence à la grande satisfaction de ses populations.
Il faut dire que la ville océane, qui s'est faite aussi ville de transit, a besoin de se refaire une beauté, avec des voies de circulation à réhabiliter ou à construire, a déclaré Jean Jacques Bouya, ministre de l'aménagement du territoire et de l'entretien routier. Ce chantier va donc permettre à cette municipalité de se transformer en profondeur, pourquoi pas rivaliser avec d'autres villes côtières.
Le ministre Jean Jacques Bouya a ajouté que Pointe-Noire deviendra le maillon principal d'une couronne qui drainera des villes périphériques à développer.
Lesdits travaux concernent entre autres, la rénovation de la route nationale n°4, sur son tronçon partant de la station X-Oil de Sangolo jusqu'à la station Total.
Il sera également question du traitement des zones insalubres et à risques d'inondations, notamment le bassin de Tchikobo et du bassin de losange, ou encore le drainage des eaux pluviales, au centre-ville.
Ces multiples initiatives en faveur des villes métropolitaines et notamment Brazzaville et Pointe-Noire, ainsi que l'exportation de ces politiques vers les autres villes, réaffirme la volonté inébranlable du président de la République d'arrimer nos capitales politique et économique aux objectifs du développement durable, qui stimule la construction de villes durables, vertes, résilientes, pour une croissance inclusive et un développement urbain irréversible a fait savoir le ministre Jean Jacques Bouya..
Autre chantier ouvert par le Président de la République à Pointe Noire est celui des travaux de construction de la future université de Loango, à 20 kilomètres du centre-ville.
En effet, le projet de construction de cette université était une promesse de campagne du candidat Denis Sassou-N’Guesso, visant à doter le département du Kouilou d'une infrastructure académique et universitaire.
L'ouvrage s'étendra sur une superficie de 282,5 hectares, entouré de champs d'eucalyptus. Il sera construit 70 bâtiments, répartis en cinq zones, sans oublier des logements dédiés aux enseignants. Un centre commercial y sera également érigé sur le site.
La future université comportera des facultés, des instituts et des écoles, lesquels fourniront des enseignements dans les domaines comme la foresterie, les métiers artistiques, les pétroles et les gaz, la santé. A long terme, la capacité d'accueil sera de 20.000 étudiants qui pourront ainsi bénéficier d'une formation professionnalisante. Surtout, cette université va pouvoir former en fonction des besoins de la société, du capital humain, dont l'employabilité constitue un impératif. Pour cela, a affirmé Edith Delphine Emmanuel, ministre de l’Enseignement supérieur et de l’Innovation technologique, les étudiants bénéficieront aussi bien d'apprentissage que de stages, qui créeront les conditions de leur accès au monde du travail.
Le projet est financé par le budget d'investissement de l'État congolais et les travaux de construction sont effectués par les sociétés chinoises China Jiangsu International et SZTC pour un montant total de 48.522.783.387 francs CFA.
Audrey Fleur Galiba (Presse présidentielle).
En séjour à Brazzaville, pour participer à la retraite des directeurs de la région Afrique de L'OIT, qui s’est tenu du 13 au 16 février 2024, une délégation de cet organe onusien, conduite par le sous-directeur général, André Bogui, a été reçue par le président de la République Denis Sassou-N’Guesso jeudi 15 février 2024, au palais présidentiel.
Venue présenter ses civilités au chef de l'État cette délégation lui a fait part de ses préoccupations en ce qui concerne les jeunes du continent africain. Il s’agit du chômage, de l’immigration et de la protection sociale qui sont au cœur de l’action de l’OIT. Aussi Denis Sassou-N’guesso et ses interlocuteurs ont évoqué plusieurs questions concernant la justice sociale, le problème de l'intégration de la jeunesse et de l'immigration.
Pour André Bogui, sous -directeur général de l'OIT, a déclaré : "La retraite des dirigeants Afrique de l'OIT, est une retraite très importante que nous avons chaque année, pour améliorer notre planification et le centre des activités".
Il a adressé ses remerciements au président Denis Sassou N'Guesso, pour ses conseils pour faire avancer la justice sociale.
De son côté, Madame Fanfan Rwanyindo kayirangwa, sous-directrice générale et directrice régionale pour l'Afrique, a stigmatisé le problème du chômage, surtout l'immigration de la jeunesse engendrant des risques énormes.
"Toutes ces questions ont été à l'ordre du jour lors de notre entretien avec le président".
Pour elle, l'une des actions prioritaires de l'OIT serait d'attaquer la question du chômage, de la migration et de la protection sociale.
Quant à Nana de Courcelles, directrice de la coalition mondiale pour la justice sociale, a expliqué l'intérêt de cette initiative. La coalition mondiale pour la justice sociale est une initiative novatrice menée par l'OIT, qui rassemble de multiples parties prenantes engagées dans la lutte contre les déficits de justice sociale et cherche à favoriser une action concertée et la cohérence des politiques au niveau mondial.
L'OIT, organisation internationale du travail, est une agence des Nations unies, consacrée à la promotion de la justice sociale et des droits du travail.
Cet organisme a pour action de promouvoir les droits du travail, établir les normes internationales du travail et encourager la création d'emplois.
Il est aussi chargé, au niveau mondial, d'élaborer et de superviser les normes internationales du travail. Elle est basée à Genève, en Suisse.
Pascal Raoul Oba (Presse présidentielle).
Le président de la République Denis Sassou-N'Guesso a quitté la capitale congolaise dans la nuit du 7 février 2024 pour Abou Dhabi, capitale des Emirats arabes unis.
Pendant ce séjour présidentiel, les accords de partenariat seront signés entre les deux pays, en vue de raffermir les relations de coopération entre les deux Etats.
La visite de travail du chef de l’État congolais à Abou Dhabi va jeter, à coup sûr, une nouvelle base de coopération entre les deux Etats. La signature solennelle des accords de partenariat économique sera le point essentiel du séjour du Président Denis Sassou-N’Guesso.
Cette visite de travail va pérenniser la coopération bilatérale entre les deux pays.
A titre indicatif, appelée gazelle et capitale des Emirats arabes unis, Abou Dhabi a été créée en 1971. C'est le plus grand émirat de la fédération et sa capitale Abou Dhabi, est également celle de la fédération.
Sa population est estimée à plus de 2 millions d'habitants.
Ses principales ressources sont le pétrole et le gaz naturel avec plus de 98 milliards de barils. Mais, en vue de réduire sa dépendance du pétrole, les Emirats veulent diversifier l'économie nationale avec la création d'infrastructures touristiques.
Gaston Kanga (Presse présidentielle).
Une banque qui permettra à la colonie mauritanienne de faire appel à des fonds ou de transférer les fonds dans le cadre de leurs activités économiques au Congo sera ouverte à Brazzaville. La date n’est pas encore connue mais on croit savoir que cela se fera d’ici la fin de l’année en cours. Le sujet a été évoqué au cours de l’audience que le chef de l’Etat, Denis Sassou N’Guesso, a accordée le 24 janvier à la ministre des Affaires étrangères de la République islamique de Mauritanie, Coumba Ba, porteuse d’un message du président Mohammed Ould Ghazouani à son homologue congolais.
A cette occasion le président Denis Sassou N’Guesso et la ministre Coumba Ba ont échangé sur la coopération entre le Congo et la Mauritanie. Cette question sur la nécessité d’ouvrir une banque au profit des ressortissants de la Mauritanie vivant en République du Congo a focalisé leurs discussions.
Parlant de la diplomatie, Coumba Ba a expliqué que la Mauritanie a élevé sa représentation au niveau d’ambassade « compte tenu des deux chefs d’Etat qui échangent sur toutes les questions africaines ».
Par ailleurs, la ministre des Affaires étrangères de la Mauritanie a salué le leadership du président congolais, Denis Sassou N’Guesso, sur les questions de paix et de l’environnement en Afrique.
Le Président congolais, Denis Sassou-N’Guesso, a présidé le 5 février 2024 à Brazzaville la 9è réunion du Comité de haut niveau de l’Union Africaine sur la Libye en présence du président en exercice de l’Union Africaine, le comorien Azali Assoumani, du président de la Commission de l’Union africaine, du représentant spécial du secrétaire général des nations Unies en Libye, de la ligue des états arabes, ainsi que du président du conseil présidentiel libyen du premier ministre algérien, de divers acteurs de la crise libyenne, de plusieurs diplomates de pays limitrophes de la Libye comme le Niger et le Tchad.
Au terme des travaux, le Comité a salué le leadership du président Denis Sassou N'Guesso, Président de la République du Congo, en sa qualité de président du Comité de haut niveau de l’UA pour la Libye. Le Comité a réaffirmé sa détermination à renforcer son soutien à l’organisation de la Conférence de réconciliation inter-libyenne et à la tenue des élections crédibles et transparentes, afin de consolider la paix, la sécurité et la stabilité en Libye.
Le besoin de convergence et de complémentarité des actions de l'Union Africaine, des Nations Unies, de la Ligue des États Arabes, de l'Union Européenne et des autres acteurs de la Communauté Internationale en faveur de la Libye a été jugé urgent et nécessaire par le comité dans le but d'éviter la dispersion des efforts. Tenant compte des effets néfastes des ingérences extérieures sur les intérêts fondamentaux du peuple libyen, à ses aspirations légitimes, à la stabilité, à la paix, à la prospérité et au développement du pays, la réunion du comité a réitéré son appel à tous les acteurs extérieurs pour qu'ils cessent de s'ingérer dans les affaires intérieures de la Libye.
Dans le même élan, le comité de haut niveau de l’UA sur la Libye a souligné la nécessité pour tous les combattants étrangers, les forces étrangères et les mercenaires de se retirer de la Libye, conformément aux résolutions de l'UA et des Nations Unies, selon le communiqué final des travaux qui apprend que la Conférence de réconciliation nationale est convoquée pour le 28 avril 2024 dans la ville de Syrte.
Les conclusions de cette réunion misent une fois de plus, sur l’impérieuse nécessité de l’inclusion dans la recherche de la réconciliation inter-libyenne.
Dans les différents discours qui ont été prononcés il ressort que "le temps de la guerre est révolu, le temps de la paix s'accélère".
Le préfet du département du Pool, Georges Kilébé, a exprimé le vœu que cette grand-messe soit le résultat de l'apparition d'une paix en Libye, sans laquelle aucun développement n'est possible.
Dans cette même optique, Ahmed Aboul Gheit, secrétaire général adjoint de la ligue des États arabes, a souhaité que la Libye redevienne un havre de paix. Saluant les efforts du Président Denis Sassou-N’Guesso en faveur de cette paix, il a espéré que les Libyens s'approprient le processus de paix, afin de parvenir rapidement à une stabilité susceptible de favoriser l'organisation d'élections générales.
Abdoulaye Bathily, envoyé spécial du Secrétaire général des Nations unies pour la Libye a, pour sa part, rappelé combien le conflit libyen affecte les Libyens, les pays voisins et partenaires.
"La réconciliation est un travail de longue haleine", a-t-il déclaré. Pour cela, il a fait part de certaines conditions, notamment la réunification des institutions, la libération des détenus emprisonnés sans jugement, l'unité de la banque centrale.
Abdoulaye Bathily a, par ailleurs, souhaité la mise en place d'une équipe d'experts, pour guider la commission de réconciliation nationale, afin de manifester la détermination d'aboutir à la réalisation des objectifs de paix, de réconciliation et de progrès.
Le président de la commission de l'Union africaine, Moussa Faaki Mahamat, a déploré quant à lui la durée du conflit libyen, crise pour laquelle il a fallu se battre, convaincre, plaider. La réconciliation nationale reste pour lui la condition sine qua none pour que la Libye soit en paix et vive une prospérité viable.
Il a souhaité donc que tous les dirigeants apportent leur soutien aux efforts du Président Denis Sassou-N’Guesso, dans le processus de paix et de réconciliation nationale et a souhaité, pour finir, pleins succès à ces assises.
Le Premier ministre algérien, Nadir Larbaoui, a loué les efforts de Denis Sassou-N'Guesso dans la sortie de crise libyenne.
En décriant la persistance de cette crise et les ingérences étrangères, il a exprimé sa préoccupation que les Libyens aient le droit de décider eux-mêmes de leur avenir et de leur souveraineté à gérer eux-mêmes leurs ressources.
Il est important pour lui de mettre un terme aux milices armées, groupes terroristes et mercenaires, dont la présence fragilise le retour de la paix et la stabilité de ce pays.
El Menfi, président du Conseil présidentiel libyen, a plaidé pour une médiation capable de mener à bien le processus de paix et de réconciliation.
Il a fait part d'une commission nationale, miroir des aspirations de toutes les parties libyennes. Il a relevé la nécessité, en outre, pour ce processus d'être exempt de tout intérêt privé.
Le Président des Îles Comores, président en exercice de l'Union africaine, Azali Assoumani, heureux de prendre part à cette grande réunion, a fustigé la présence des armes en Afrique, qui apportent des crises et le terrorisme, invitant ainsi à trouver des solutions idoines.
Il a dit son espoir que la Libye reprenne sa place de choix sur le continent.
Il a appelé à la tenue d'un dialogue inclusif global de toutes les parties libyennes. Un dialogue sans sujets tabous, permettant de rétablir l'unité nationale, avec des décisions consensuelles. Il a souhaité que les Libyens aient la possibilité de choisir leurs propres responsables, et que les ressources issues des hydrocarbures permettent de subvenir aux besoins des populations libyennes.
Clôturant la série des allocutions, le Président Denis Sassou-N'Guesso, à la tête du comité de haut niveau de l'Union africaine sur la Libye, s'est réjoui de la tenue prochaine de la conférence nationale de réconciliation libyenne, le 28 avril 2024, à Syrte. Il a traduit sa satisfaction à propos de la marche lente mais sûre vers le retour de la paix et la stabilité, pour ce pays meurtri et déchiré depuis 2011.
"Le temps de la guerre est révolu, le temps de la paix s'accélère", a-t-il signifié.
Pour lui, la solution à ce conflit a été toujours la paix, le dialogue, l'implication de tous les Libyens eux-mêmes.
Audrey Fleur Galiba, (Presse présidentielle).
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