
Félix Tshisekedi est arrivé à Brazzaville, mercredi 15 juillet 2020. Il a été reçu par le président Denis Sassou-N’guesso, au Beach de Brazzaville. L’objet de sa visite n’a pas été révélé mais on sait cependant que le président RD Congolais est dans la capitale de la république du Congo à l’invitation de son homologue .
Le séjour du chef de l’État RD Congolais, bien que bref permettra à la RDC et la République du Congo de renforcer les relations bilatérales mais aussi d’aborder les questions de l’heure notamment la pandémie de la Covid-19 et la présence des troupes étrangères en RDC.

Notons que c’est le troisième voyage de Félix Tshisekedi en République du Congo en tant que chef de l’État. Son dernier voyage au pays remonte à septembre 2019 où le Président de la République a pris part au cinquième Forum Investir en Afrique.
Il sied de rappeler que le Président Félix Tshisekedi avait reçu en audience le ministre des Affaires étrangères de la République du Congo, Jean-Claude Ngakosso porteur d’un message de son homologue Denis Sassou-N’guesso, le jeudi 28 mai, sur les possibilités de trouver une solution pacifique au différend frontalier qui oppose la RDC à la Zambie. Ce sujet pourrait également figurer dans les discussions entre les deux chefs d’Etat


L’aide financière de l’Agence française de développement (AFD) octroyée au Congo permettra la modernisation de l’enseignement supérieur et la structuration du Fonds national d’appui à l’employabilité et à l’apprentissage (Fonea).
Au total deux conventions de financement d’une valeur de 7,35 millions d’euros ont été signées, le 8 juillet à Brazzaville, entre le ministre des Finances et du Budget, Calixte Nganongo, l’ambassadeur de France au Congo, François Barateau, et le directeur de l’Agence française de développement, Lionel Cafferini.
La première, à hauteur de 7 millions d’euros, soit 4,6 milliards de francs CFA, destinée à l’enseignement supérieur pour une durée de quatre ans, vise à renforcer la formation des formateurs ainsi qu’à financer des projets de recherche sélectionnés de façon compétitive.
Il sera également question de valoriser les résultats de la recherche congolaise et l’employabilité des diplômés, en particulier dans le domaine des bio ressources du pays, de soutenir et dynamiser le développement des partenariats entre l’Université Marien-Ngouabi et les institutions françaises d’enseignement supérieur…
« Le système éducatif actuel malheureusement n’est pas en capacité de produire des formateurs de qualité en quantité suffisante. Je suis heureux que ce projet d’appui voit enfin le jour », a indiqué le ministre de l’Enseignement supérieur, Bruno Jean Richard Itoua.
Pour ce qui est du second don, la France apportera pendant un an un appui de 229 millions de francs CFA, soit 350 mille euros, dans le but d’accompagner le Fonea dans la formation des agents, la structuration d’un mécanisme pérenne de financement au travers de la collecte de la taxe d’apprentissage, l’élaboration d’un système d’information pour la gestion des activités, la mise en place d’outils de pilotage, de suivi et d’évaluation de ladite structure.
« Contribuer à la diversification de l’économie congolaise ; accompagner les entreprises dans leur montée en compétitivité ; favoriser l’insertion sociale et professionnelle des jeunes. Voici quelques-unes des ambitions que j’ai à cœur de porter, de façon déterminée et exigeante pour accompagner le Congo », a déclaré François Barateau, ambassadeur de France au Congo.
Il a, par ailleurs, salué la coordination interministérielle des structures concernées sur les enjeux fondamentaux pour le Congo que sont la formation de la jeunesse, la qualification des ressources humaines et le développement de la recherche nationale.
Notons que la tenue de cette cérémonie s’est inscrite dans le cadre du renforcement de partenariat entre les deux pays, en particulier dans le domaine de l’éducation, de l’enseignement supérieur, de la formation professionnelle et de la recherche.
Gloria Imelda Lossele (Les dépêches de Brazzaville)

L’ambassadeur de France au Congo, François Barateau, a remis le 7 juillet du matériel médical contre la pandémie du coronavirus au Centre hospitalier et universitaire de Brazzaville (CHU).
D’un montant de deux cent vingt-neuf millions de FCFA, ce don comprend du matériel lourd, dont cinq respirateurs et de bonbonnes d’oxygène, des équipements de protection pour le personnel soignant (masques FFP2, combinaisons de protection, surblouses, surchaussures, etc.) et des consommables médicaux de première nécessité (thermo flashs, stéthoscopes, tensiomètres, glucomètres).
Il s’inscrit dans le cadre de l’initiative « Covid-19, santé en commun », promue par le président de la République française, Emmanuel Macron. Ce dispositif bilatéral vient renforcer l’action de solidarité et de prévention de la France au profit du continent africain en général, et du Congo en particulier. « La France souhaite que toutes les régions du monde bénéficient d’un égal accès aux solutions qui émergent et évitent ainsi de nouvelles vagues de la pandémie », a souligné François Barateau, indiquant que ces appuis nombreux et multiformes témoignent, s’il en était besoin, du soutien important et déterminé apporté par la France au Congo dans le secteur de la santé. Ce secteur a été retenu comme un des trois domaines prioritaires de coopération renforcée entre les deux pays, par les présidents Denis Sassou N'Guesso et Emmanuel Macron, aux côtés de l’environnement et du climat ainsi que de l’enseignement, la formation des jeunes et la recherche.
La ministre en charge de la Santé, Jacqueline Lydia Mikolo, a rappelé l’appui de la France à travers l’AFD sur plusieurs projets. « La France a été à nos côtés dès le début de la pandémie... Nous avions déjà reçu un appui de la France. Vous êtes avec nous. Nous savons que ça ne sera pas la dernière fois... C’est avec beaucoup d’honneur que je reçois ce présent au nom du gouvernement de la République, du comité national de riposte et de la population congolaise », a-t-elle déclaré.
Rappelons que d’autres projets, actuellement en préparation, devraient être opérationnels dans les prochaines semaines, d’une part pour renforcer les capacités de prévention et de contrôle des infections dans 47 formations sanitaires du pays et d’autre part, pour accompagner le Centre inter-Etats en Santé publique de l’Afrique centrale, situé à Brazzaville, dans le développement d’une offre de formation supérieure, initiale et continue, en zone CEMAC, dans les domaines de l’hygiène, de la sécurité de l’eau et des aliments, de la santé communautaire et de la gestion des établissements de santé.
Guillaume Ondzé (Les dépêches de Brazzaville)

Pour Pascal Tsaty Mabiala, premier secrétaire de l’Union panafricaine pour la démocratie sociale (UPADS/opposition), chef de file de l'opposition congolaise, l’un des points positifs de la gestion du Congo par le président Denis Sassou-N’Guesso aura été de forger et de consolider son unité physique.
« Plus que ses prédécesseurs, Sassou a réussi l’unité physique du Congo. Il faut le lui reconnaître. Il a réussi à faire le maillage du territoire, donc à réaliser l’unité physique du pays, un des éléments de cette unité dont parlent les pères fondateurs dans la devise : ‘‘Unité-Travail-progrès’’ », a déclaré le député de Loudima, Pascal Tsaty Mabiala, invité de l’émission Décryptage sur Vox TV.
« L’unité c’est aussi le brassage des populations. Aujourd’hui, tous les congolais se reconnaissent. A l’époque il fallait faire un mois pour partir de Pointe-Noire jusqu’à Impfondo. Mais de nos jours, c’est une affaire de 2 ou 3 jours. Et tout ça c’est grâce au président Sassou », a soutenu le candidat malheureux à la présidentielle de mars 2016.
Le développement économique passe avant tout par le développement de la route. Le président Denis Sassou N’Guesso l’a bel et bien compris. Le numéro un congolais a construit, malgré la crise économique qui sévit le pays, 3.000km de routes bitumés en 2015, contre moins de 1.000 km au début de l’année 2000.
Au pas de course, Denis Sassou N'Guesso a également construit 9.000km de routes d’intérêt départemental ou interdépartemental aménagées, plus de 100 ouvrages de franchissement de type pont construits.
En dehors d’Impfondo (nord), tous les chefs-lieux des départements sont déjà ouverts à Brazzaville par route bitumée. Le Congo est dorénavant relié au Gabon, au Cameroun et à l’Angola (Cabinda) par des voies terrestres bitumées ou en cours d’achèvement.
Dans la Sangha, l’absence d’infrastructures a freiné le décollage de cette région pourtant considérée comme le deuxième réservoir économique du pays, après Pointe-Noire (sud). Mais la région sort peu à peu de son désenclavement. La durée du trajet en véhicule pour la capitale Brazzaville, à 800 kilomètres au sud, a été réduite à 9 heures contre quatre à cinq jours auparavant, grâce à l’aménagement d’un tronçon de 200 kilomètres.
Depuis l’époque coloniale le chemin de fer était la seule voie terrestre pour relier Brazzaville et Pointe-Noire, les deux principales agglomérations du Congo. La voie ferrée est en train d’être délaissée par certains usagers qui profitent plutôt d’une route de plus de 500 kilomètres.
Aujourd’hui, plus encore qu’hier, va s’inscrire dans les faits, l’engagement pris dans « La marche vers le développement : Allons plus loin ensemble », de donner au Congo un réseau routier fiable, diversifié et moderne pour consolider cette unité physique.
Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzavillehttps://lesechos-congobrazza.com

La prorogation de l'état d'urgence sanitaire pour une période de 20 jours, à compter du 10 juillet 2020, le maintien du couvre-feu sur l'ensemble du territoire national, de22 heures à 5 heures du matin, tels sont entre autres mesures recommandées par la coordination nationale de gestion de la pandémie de la covid 19 par suite de sa 6ème réunion ce lundi 6 juillet 2020.
Le rapport de la Task Force à la Coordination nationale de gestion de la pandémie de coronavirus Covid-19 soumis à son examen révèle qu’à ce jour, la situation sanitaire dans le pays, en rapport à la maladie de Covid-19, est évolutive et n’est pas encore sous contrôle.
Le nombre des personnes contaminées s’élève à 1.600, contre 635 au début du mois de juin, soit une augmentation de plus de 100% après 30 jours.
La Coordination nationale constate que ces statistiques indiquent que le virus continue bel et bien à circuler. La coordination nationale mentionne que s'il est vrai que l’augmentation des cas positifs s’explique en partie par la montée en puissance des tests de dépistage à grande échelle, il est à déplorer qu’elle se justifie également et surtout par le relâchement des comportements de la part de nos compatriotes. A cet égard, la Coordination rappelle l’importance, pour tous et pour chacun, du respect des gestes barrières ainsi que du port conforme du masque. Elle relève en particulier le fait que certains événements familiaux, comme les veillées funèbres ou les enterrements, ou même le non-respect des distanciations sociales notamment dans les marchés domaniaux, sont des occasions de contagion. Aussi, demande-t-elle aux congolaises et congolais d’adopter une attitude de responsabilité face à la propagation du virus, et invite les autorités compétentes à s’assurer du respect des gestes barrières, avec le rappel nécessaire à l’interdiction des rassemblements de plus de 50 personnes.

Face à l’augmentation des cas de contamination, la Coordination recommande la reconduction des mesures suivantes :
- la prorogation de l’état d’urgence sanitaire pour une période de vingt (20) jours, à compter du 10 juillet 2020 ;
- le maintien du couvre-feu sur l’ensemble du territoire national, de 22 heures à 5 heures du matin ;
- la fermeture de toutes les frontières sauf pour les navires, les vols cargos et autres transports des marchandises vers le Congo ou au départ du Congo ;
- l'interdiction des rassemblements de plus de cinquante (50) personnes dans les lieux publics et privés, à l’exception des marchés domaniaux et de la participation à une activité autorisée dans le cadre du déconfinement ;
- le port obligatoire et conforme du masque de protection individuelle ;
- l’observation absolue de toutes les mesures barrières ;
- la non-réouverture des établissements d’enseignement fermés, des résidences universitaires et des internats ;
- la non-réouverture des boîtes de nuit et autres lieux de danse ;
- l'interdiction des rencontres de sport collectif et des spectacles ;
- la célébration, dans l’intimité, de tous les événements familiaux, dans le respect de toutes les mesures de prévention ;
- l’exercice des contrôles sanitaires et de la force publique à l'entrée et à la sortie de toutes les villes du pays. Enfin, et tenant compte de la nécessité de continuer de soutenir l’économie nationale, la Coordination recommande aux autorités compétentes de poursuivre les discussions avec les partenaires sociaux concernés, afin d’actualiser les dispositions de la circulaire n°0247 du Ministère des Finances et du Budget, portant mesures d’accompagnement des entreprises dans la lutte contre les effets économiques de la Covid-19.

Le Conseil des ministres, réuni ce Lundi 6 Juillet 2020 par visioconférence a approuvé le projet de loi autorisant la prorogation de l’état d’urgence sanitaire en République du Congo. Celui-ci sera transmis au Parlement pour adoption.
Face à l’évolution de la pandémie de la Covid-19, et après avis des experts, l’état d’urgence sanitaire a été déjà prorogé trois (3) fois de suite depuis le 20 avril 2020, à chaque fois pour une nouvelle période de vingt jours, après autorisation du Parlement. La dernière prorogation en vigueur arrivera à son terme le 9 juillet 2020.
Au cours de cette réunion, le conseil des ministre a aussi procédé à des nominations. Ainsi, Emmanuel OLLITA ONDONGO et Michel MOMBILI ont été nommés respectivement Président et Secrétaire Général de la Haute autorité de lutte contre la corruption.
COMPTE RENDU DU CONSEIL DES MINISTRES DU LUNDI 06 JUILLET 2020
Le Conseil des Ministres s’est réuni ce Lundi 6 Juillet 2020 par visioconférence, sous la très haute autorité de Son Excellence, Monsieur Denis SASSOU N’GUESSO, Président de la République, Chef de l’Etat.
Deux (2) affaires étaient inscrites à l’ordre du jour, à savoir :
- Un (1) projet de loi autorisant la prorogation de l’état d’urgence sanitaire en République du Congo ; - Des nominations,
Ces deux affaires au titre du Ministère de la Justice et des Droits Humains, et de la Promotion des Peuples autochtones.
Ministère de la Justice et des Droits Humains, et de la Promotion des Peuples Autochtones.
A/ - Projet de loi autorisant la prorogation de l’état d’urgence sanitaire en République du Congo.
Invité par le Président de la République à prendre la parole, M. Aimé Ange Wilfrid BININGA, Ministre de la Justice et des Droits Humains, et de la Promotion des Peuples Autochtones, a rappelé que la pandémie de coronavirus Covid-19 qui sévit dans notre pays a entrainé la déclaration de l’état d’urgence sanitaire par décret n°2020-93 du 20 mars 2020 du Président de la République, et ce sur toute l’étendue du territoire national pour une durée de vingt (20) jours à compter du 31 mars 2020.
Face à l’évolution de cette pandémie, et après avis des experts, l’état d’urgence sanitaire initialement décrété, a été prorogé trois (3) fois, par les décrets n°2020-118 du 20 avril 2020, n° 2020-128 du 9 mai 2020 et n°2020-144 du 30 mai 2020, à chaque fois pour une nouvelle période de vingt jours, après autorisation du Parlement, et ce conformément aux lois n°15-2020 du 20 avril 2020, n°22-2020 du 9 mai 2020, n°25-2020 du 30 mai 2020 et n°31-2020 du 19 juin 2020, autorisant la prorogation de l’état d’urgence sanitaire en République du Congo.
Cette dernière prorogation arrivera à son terme le 9 juillet 2020.
COMPTE RENDU DU CONSEIL DES MINISTRES 3
En vue de permettre au Gouvernement de poursuivre l’exécution des mesures prises pour faire face à cette pandémie, il est indispensable de proroger de nouveau l’état d’urgence actuellement en vigueur.
Ainsi, aux termes de l’article 157 alinéa 3 de la Constitution, « le Parlement se réunit de plein droit, s’il n’est pas en session pour, le cas échéant, autoriser la prorogation de l’état d’urgence ou de l’état de siège au-delà de vingt (20) jours. »
C’est dans ce cadre que la discussion s’est engagée sur le projet de loi soumis à l’examen des Membres du Conseil des Ministres.
Prenant la parole, Son Excellence, Monsieur Denis SASSOU N’GUESSO, Président de la République, Chef de l’Etat, a indiqué aux Membres du Conseil des Ministres que les indications épidémiologiques, traduisant une augmentation des cas positifs à la Covid-19, peuvent s’expliquer par la montée en puissance des tests à grande échelle.
Le Chef de l’Etat a cependant déploré un certain relâchement de nos compatriotes quant au respect des gestes barrières. Il a invité chacune et chacun d’entre les Congolaises et Congolais à adopter une attitude suffisamment responsable, afin d’éviter une propagation incontrôlée de la pandémie dans notre pays.
Après examen et discussion, et sur rapport du Comité d’experts près la Coordination Nationale de gestion de la pandémie de coronavirus Covid-19, le Conseil des Ministres a approuvé le projet de loi autorisant la prorogation de l’état d’urgence sanitaire en République du Congo. Il sera transmis au Parlement pour adoption.
B/ - Nominations.
Reprenant la parole, et au titre des mesures individuelles, le Ministre BININGA a informé les Membres du Conseil des Ministres qu’en application de la loi n°3-2019 du 7 février 2019, et conformément aux dispositions des décrets n°2019-391 du 28 décembre 2019 portant organisation et fonctionnement de la Haute Autorité de Lutte contre la corruption, n°2019-319 du 12 novembre 2019 portant création, attributions et organisation du comité de sélection des membres de la Haute autorité de lutte contre la corruption et n°2019-364 du 10 décembre 2019 portant nomination des membres du comité de sélection des membres de la Haute autorité de lutte contre la corruption, le processus de sélection s’est déroulé suivant les étapes ci-après :
COMPTE RENDU DU CONSEIL DES MINISTRES
- Elaboration des termes de référence ; - Publication des termes de référence et des appels à candidature dans les journaux retenus (Semaine Africaine, Dépêches de Brazzaville et Le Patriote) ; - Dépôt et réception des dossiers de candidature par le secrétariat technique ; - Ouverture publique des dossiers de candidature ; - Evaluation des candidatures par la commission d’évaluation ; - Remise du rapport à la coordination.
Aux termes des articles 3 et 12 du décret n°2019-391 précité, le Président et le secrétaire général de la Haute autorité sont nommés par décret en Conseil des Ministres, après appel à candidature.
C’est à cet effet que les propositions pour ces deux fonctions, résultant du Rapport de la coordination du comité de sélection de la Haute Autorité de lutte contre la corruption, ont été soumises à l’attention des Membres du Conseil des Ministres.
Sont ainsi nommés :
- Président de la Haute autorité de lutte contre la corruption : M. Emmanuel OLLITA ONDONGO ; - Secrétaire Général de la Haute autorité de lutte contre la corruption : M. Michel MOMBILI.
Plus rien n’étant inscrit à l’ordre du jour, le Président de la République a alors levé la séance.
Commencée à 16h00, la réunion du Conseil des Ministres a pris fin à 17h00.
Fait à Brazzaville, le 06 juillet 2020
Le Ministre de la Communication et des Médias, Porte-parole du Gouvernement,
Thierry Lézin MOUNGALLA/-

Réunion avec la Fondation Charles de Gaulle, R Adada, ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la république du Congo en France (au milieu)
Le 27 octobre 2020, le manifeste de Brazzaville totalisera 80 ans. La république du Congo et la république française qui tiennent à célébrer cet évènement avec éclat, mettent déjà les bouchées doubles pour que celui-ci soit une réussite. Dans cette s’est tenue à Paris, lundi 6 juillet 2020 une réunion avec la Fondation Charles de Gaulle, réunion à laquelle Rodolphe Adada, ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la république du Congo en France a pris part.
Cette réunion a porté bien entendu sur la préparation de la célébration du 80ème anniversaire du manifeste de Brazzaville.
L’ambassadeur Rodolphe Adada et le président de la Fondation Charles de Gaulle ont à cette occasion fait des projections sur :

Réunion avec la Fondation Charles de Gaulle, Hervé Gaymard, président de la Fondation (à droite)
- L’organisation des activités à Brazzaville, parmi lesquelles la réhabilitation du CFRAD (Centre de formation et de recherche d’art dramatique) qui a abrité la Conférence de Brazzaville du 30 janvier au 8 février 1944 et la reconstitution du studio de Radio Brazzaville d’où le général Charles de Gaulle a lancé le manifeste.
- L’organisation des activités en France avec des conférences à Paris et Verquin et la visite de la stèle de Verquin.
Ils ont aussi évoqué la participation éventuelle du président Emmanuel Macron aux activités de Brazzaville ainsi que le souhaitent les autorités de Brazzaville.
Pour la gouverne, le manifeste de Brazzaville, c’est le discours sobre et vigoureux prononcé par le général Charles de Gaulle le 27 octobre 1940, depuis Brazzaville, en réaction à la rencontre de Montoire, dans lequel il affirme son autorité et annonce la constitution d'un Conseil de Défense de l'Empire composé du général Georges Catroux, du vice-amiral Emile Muselier, du général Edgar de Larminat, des gouverneurs Félix Eboué et Sautot, du colonel Philippe Leclerc, du médecin-général Sicé, du professeur René Cassin et du révérend-père Georges Thierry d’Argenlieu.
Le bureau du général Charles de Gaulle, au siège de la fondation qui porte son nom sis 6 rue Solférino dans le 7ème arrondissement de Paris

L’ambassade de la république du Congo en France
Dans l’interminable feuilleton juridique qui oppose depuis près de trois décennies l’entrepreneur de BTP libanais Mohsen Hojeij à l’État congolais, le PDG de Commisimpex vient de perdre une manche.
Deux semaines après avoir obtenu la saisie du Falcon présidentiel de Denis Sassou Nguesso sur l’aéroport de Bordeaux-Mérignac en France, Mohsen Hojeij (qui exige du gouvernement de Brazzaville le paiement d’une dette qu’il chiffre désormais, avec les intérêts, à 1,2 milliard d’euros) s’est vu imposer le 25 juin par le Tribunal judiciaire de Paris la levée des saisies immobilières que lui avait accordées la justice en août 2016.
(Article publié par Jeune Afrique)
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