C'est au Complexe sportif de Kintélé, localité située à quelques 25 km de Brazzaville dans le département du Pool, que cent jeunes volontaires pressentis venus de 42 pays membres de l'Union africaine ont été formés.
C'est au Complexe sportif de Kintélé, localité située à quelques 25 km de Brazzaville dans le département du Pool, que cent jeunes volontaires pressentis venus de 42 pays membres de l'Union africaine ont été formés.

Publié le 3 décembre 2018 par lecongoenmarche
Depuis le début de l'année 2018 les autorités de la République du Congo ont, sur la base du décret n°2018-55 du 20 février, modifiant les dispositions des articles 8, 9, 10 et 12 du décret n°2013-418 du 12 août 2013 instituant le passeport diplomatique CEMAC en République du Congo restreint les conditions d'accès audit document.
Le passeport diplomatique destiné aux hauts fonctionnaires de l’Etat est aujourd’hui tombé même entre les mains de ceux qui n’en ont pas droit. De nouveaux critères d’octroi de ce document réduit la liste des bénéficiaires. Par conséquent 1.297 passeports diplomatiques ont été annulés, sur la liste figurent notamment des anciens ministres, sénateurs, députés, magistrats, officiers supérieurs, directeurs de banque, hauts fonctionnaires à la retraite, enfants ou conjoints des ministres en exercice.

L’Accord contenant cette disposition date du 25 octobre 2007 et il fait l’objet d’une évaluation permanente. Aussi, a-t-on assisté, le 26 septembre dernier, à l’acte de signature et à l’échange de lettres entre le secrétaire général du Ministère des Affaires étrangères du Congo, Cyprien Sylvestre Mamina, et le Chargé d’affaires de l’Ambassade de France en République du Congo, Gilles Roussey.
En effet, cette exemption de visa pour les détenteurs du passeport diplomatique était menacée. La France, notamment, reprochait à la République du Congo « une délivrance démesurée » du document sans compter l’existence signalée des réseaux mafieux dans le circuit. Des faits qui n’ont pas laissé indifférent le Congo.
S’exprimant devant la presse invitée à la cérémonie, les deux personnalités sont revenues sur les efforts mutuels fournis pour préserver cet acquis qui conforte leurs relations bilatérales. Quelles ont été les mesures d’assainissement ? Redonner du crédit au passeport diplomatique de la République du Congo, tel a été le combat des plus hautes autorités du pays.
Parmi les grandes mesures : l’incinération en août 2017 d’un lot de passeports diplomatiques ne pouvant plus être mis en circulation ; la publication du décret N°2018-55 du 20 février 2018 modifiant les dispositions du décret 2013-418 du 12 août 2013 qui institue le passeport diplomatique Cémac ; la note de service du ministre des Affaires étrangères du 19 juin 2018 qui annule ledit document pour 1297 bénéficiaires et son envoi à l’Ambassade de France ainsi qu’à d’autres missions diplomatiques des Etats ayant conclu la dispense du visa pour le passeport diplomatique avec le Congo à savoir, entre autres : la Chine, le Portugal, la Turquie.
Au sujet de l’Accord du 25 octobre 2007… Il porte sur la gestion concertée des flux migratoires et le codéveloppement. Les autorités des Affaires étrangères congolaises ont aussi signalé cette autre mesure sur le passeport de service. En effet, la France a garanti un visa de circulation aux bénéficiaires de ce document pour deux ans dans l’espace Schengen. Pour tout dire : la mesure de renouvellement de l’exemption de visa pour le passeport diplomatique est entrée en vigueur le 1er octobre 2018 et court jusqu’au 30 septembre 2020
DIPLO-INFOS - N°09 - Septembre - Octobre 2018
À la faveur de la quatrième session de formation de l’Ecole nationale de la magistrature française au Congo, l’ambassadeur de France, Bertrand Cochery, a exprimé la volonté de son pays de travailler main dans la main avec les autorités congolaises dans le domaine judiciaire.

L’ambassadeur de France au Congo, Bertrand Cochery, a indiqué, lors de la cérémonie d’ouverture de la session de formation des magistrats congolais, le 29 octobre à Brazzaville: « Il est important de saisir l’occasion de cette session de formation pour prendre un rendez-vous important qui pourra nous emmener plus loin dans cette coopération, afin de bâtir les bases concrètes d’une consolidation du système judiciaire congolais. Nous souhaitons aller loin en matière de coopération judiciaire avec le gouvernement congolais et naturellement avec l’Union européenne ».
S’adressant au ministre de la Justice, des droits humains et de la promotion des peuples autochtones, Ange Aimé Wilfrid Bininga, le diplomate français a ajouté: « Il nous revient, avec vos collaborateurs, de mettre en place et de rédiger une feuille de route partagée à titre bilatéral et européen, de manière à décliner avec nos moyens respectifs ce que nous pouvons faire pour vous accompagner davantage ».
Il a, en outre, rappelé la journée de dialogue sectoriel sur la justice, organisée en février dernier avec la délégation de l’Union européenne (UE) et les différents ambassadeurs accrédités au Congo, estimant qu’« il est important que les deux pays aillent de l’avant, à titre bilatéral, mais aussi avec la délégation de l’UE au Congo ».
Au total, trente-huit magistrats participent à cette formation initiée par l’ambassade de France, en partenariat avec le ministère congolais de la justice sur le thème « Les enjeux de l’exécution des décisions de justice en matière pénale : de la sanction à la réinsertion ».
Pour sa part, le ministre congolais de la Justice a souhaité que les magistrats participant à la formation « interviennent de manière à ce que la formation soit l’occasion d’échanges pratiques et concrets et le moins possible académiques ».
Ange Aimé Wilfrid Bininga est persuadé que « le caractère interactif et pratique de cette session de formation permettra aux participants de partager leurs expériences respectives et d’échanger leurs vues, afin de promouvoir une meilleure compréhension et de se positionner dans la chaîne pénale, dans l’optique d’une bonne distribution du service public de la justice ».
Cette session, a-t-il poursuivi, permettra aux magistrats de s’outiller dans la perspective « d’envisager l’atténuation du monopole du ministère public dans la mise en exécution des décisions pénales et de définir de nouveaux équilibres entre le tribunal correctionnel, le juge d’application des peines et le procureur de la République ».
La formation sera assurée par Thomas Joseph, vice-procureur au tribunal de grande instance du Havre et Soraya Ahras, vice-procureur au tribunal de grande instance de La Rochelle. À la fin prévue pour le 24 novembre, les participants recevront des certificats de formation.
Le séminaire s’inscrit dans le cycle de formations continues des magistrats, initié en novembre 2016, avec une première session portant sur « La rédaction de la décision civile et l’introduction à l’éthique-déontologie du juge », une deuxième en mai 2017 sur « L’audience pénale, principes et pratiques, et l’introduction à l’éthique-déontologie du juge », et la troisième session en novembre 2017 sur « La fonction du juge d’instruction » dont avaient bénéficié quatre-vingt-dix magistrats
Yvette Reine Nzaba
Légendes et crédits photo :
-Bertrand Cochery et Ange Aimé Wilfrid Bininga à l'ouverture des travaux -La photo de famille / Adiac
Le gouvernement congolais a instauré au terme de la circulaire n°0012/PM-CAB du 06 Octobre 2018, du premier Ministre, chef du gouvernement l’opération « ville, village et habitation propre ». Il s'agit d'une opération invitant les cadres et agents des ministères, des administrations publiques et privées ainsi que les citoyens vivant en République du Congo, à s'adonner à la tâche de rendre salubre l'environnement de travail, des habitations et leurs alentours

Son lancement par le Vice premier ministre, Firmin Ayessa, en lieu et place du Premier ministre, Clément Mouamba, a eu lieu samedi 3 novembre 2018, à Brazzaville. L'opération comme le stipule la circulaire du Premier ministre est destinée à rendre salubre l’environnement le plus immédiat de travail et de vie.
Le geste accompli par Firmin Ayessa, dans la cour de son cabinet de travail, avant de faire le constat dans certaines administrations, obéissait donc à ladite circulaire .
Le Congo qui aspire à une meilleure gestion possible de son environnement menacé par l’insalubrité et l’incivisme des citoyens, exige à ses habitants de ménager leurs ressources et d’améliorer leurs conditions de vie. Firmin Ayessa, donnant le top de cette opération, a rappelé qu’il est question que chaque congolais, où qu’il se trouve, chaque premier samedi du mois, soit une fois mois, consacre une partie de son temps à cette activité de salubrité publique, dénommée « ville, village et habitation propre. »
L’instant du lancement de cette opération, voulue pérenne, est pédagogique. Puisqu’il a permis au gouvernement congolais de sensibiliser les congolais sur l’importance de la salubrité. « Chacun de nous doit le savoir, chacun de nous doit le comprendre que la salubrité, c’est la santé » a soutenu le Vice premier ministre, avant d’ajouter « Je ne dirais pas mieux, la salubrité c’est la santé. Et la quête de la salubrité globale, c’est la quête de la santé pour tous et pour chacun. »
Autant dire, tout devrait être mise en œuvre pour la prise de conscience et, surtout pour susciter l’adoption de comportements dignes, favorables et profitable à l’environnement et à l’intériorisation des enjeux environnementaux visant à faire naître chez le citoyen, le sentiment de respect et de responsabilité vis-à-vis de l’environnement. « Il faut que nous comprenions, qu’en réalité, cette opération d’intérêt général est une opération de salut public. » A signifié Firmin Ayessa.
Fait ainsi, le pays entier pourra s’inscrire dans la dynamique impulsée et entretenue par le président de la République du Congo, Denis Sassou-N’Guesso de protection de l’environnement. Et par conséquent chaque congolais fera, à son niveau, la promotion de l’hygiène générale.
Chaque membre du gouvernement à assurer le relais de cette initiative. C’est le cas par exemple des Ministres Fidèle Dimou, des transports et de l’aviation civile, Antoinette Ndinga Ndzondo, des affaires sociales et de l’action humanitaire, Thierry Lézin Moungalla, de la communication et des médias, Inès Nefer bertille Ingani, de la promotion de la femme et de l’intégration de la femme au développement, et bien d’autres, qui, pelle, râteau, balai, machette à la main, ont retroussé les manches en posant le même acte.
En conséquence, l’opération « ville, village et habitation propre » qui vient d’être lancée devrait s’étendre dans la durée, tout en faisant l’essentiel qu’elle intègre toutes les mesures concrètes existantes visant à promouvoir une politique de l’environnement efficace dans un pays qui aspire au développement.
Les conditions d'exploitation du CFCO se détériorent à partir de 1990. L'entreprise est dans une position de quasi-cessation de paiement, avec pour conséquences une pénurie de matériel pour l'entretien de la voie et une absence de pièces de rechange pour la maintenance des locomotives.

Le Premier ministre Clément Mouamba, après avoir constaté de visu la fin des travaux de réhabilitation des ouvrages détruits sur le chemin de fer dans le département du Pool a confirmé la reprise incessamment du trafic sur l'ensemble du tracé
37 Bis Rue Paul Valéry, 75116 Paris, France
Horaires de Travail (sans intérruption) :
Ouverture (opening) : 09H00
Fermeture (closing) :16H00
Téléphone :+33 1 45 00 60 57
Email: contact@ambacongofr.org
66 Quai de Boisguilbert 76000 Rouen
Téléphone :+33 7 67 02 63 30
Email :congoconsul.rouen@gmail.com