L’Unesco (Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture) procédera en octobre prochain, à l’élection de son nouveau directeur général. Au total, trois candidatures ont été enregistrées depuis le 15 mars 2025, par le Comité exécutif de l’Unesco, présidé par Mme Vera El Khoury Lacoeuilhe, et transmis au Conseil exécutif. Parmi ces trois candidatures, il y a celle du Congolais Edouard Firmin Matoko, soutenue par le Président de la République, Denis Sassou-Nguesso, qui l’a nommé, depuis le 14 mai dernier, comme ambassadeur itinérant.
Ainsi, sur instruction du Président de la République, le ministre des affaires étrangères, de la Francophonie et des Congolais de l’étranger, Jean-Claude Gakosso, accompagné du candidat Firmin Edouard Matoko, a effectué, du 21 au 25 juillet dernier, une tournée africaine, qui l’a conduit à Luanda (Angola), Cape Town (Afrique du Sud), Maputo (Mozambique), Gaborone (Botswana) et Port-Louis (Ile Maurice), pour des entretiens, avec ses homologues ministres des affaires étrangères et des Chefs d’Etat, dans certains pays, «destinés à pousser la candidature de notre compatriote, Édouard Firmin Matoko, à la direction générale de l’Unesco». Il s’est rendu ensuite à Addis-Abeba (Ethiopie), du 27 au 29 juillet, toujours pour la même cause, avec le candidat.
Le Congo est décidé à ratisser large, afin de faire élire son candidat à la tête de l’Unesco. D’où l’implication personnelle du Président de la République, Denis Sassou-Nguesso, qui a mis en branle son ministre en charge des affaires étrangères, pour contacter les pays membres du Conseil exécutif de l’Unesco. A Luanda, Cape-Town, Maputo comme à Gaborone, Jean-Claude Gakosso a été reçu par les plus hautes autorités, pour transmettre le message du Président Denis Sassou-Nguesso dont il était porteur. Un message appelant à un large soutien africain en faveur du candidat congolais qui, au personnel, a l’avantage de bien connaître la maison Unesco et surtout, d’avoir une bonne idée des attentes des pays africains. «Le Président Denis Sassou-Nguesso estime que l’Afrique doit être présente partout où l’on décide des affaires du monde, y compris dans le domaine de Monsieur Edouard Firmin Matoko c’est-à-dire, la science, la technologie, la culture, l’éducation et l’information. Nous pouvons qu’être reconnaissant à Son Excellence Monsieur le Président, pour son soutien ferme, qu’il apporte au candidat Matoko. Et le Président a promis de travailler au sein des pays de la Sadec, pour créer une dynamique en faveur du candidat Matoko», a-t-il déclaré à l’issue de l’audience.
Le 25 juillet dernier, à Port-Louis, le ministre Jean-Claude Gakosso y apporté le même message du Chef de l’Etat Denis Sassou-Nguesso, reçu avec intérêt par son homologue, Avinash Tanti Teelock La veille, à Gaborone, Claude Gakosso a eu le même privilège auprès des autorités botswanaises qui se sont dites sensibles à la sollicitation congolaise. Il faut dire que les ambassades du Congo dans les pays membres du Conseil exécutif de l’Unesco sont mis à contribution, pour assurer la promotion de la candidature du Congo à la direction générale de l’Unesco, dont l’élection aura lieu en octobre 2025, en Ouzbékistan.
S’il est élu, Edouard Firmin Matoko sera le deuxième Africain subsaharien à diriger l’Unesco, après le Sénégalais Amadou Mathar-Mbow, qui a dirigé cette organisation onusienne du 15 novembre 1974 au 15 novembre 1987, soit pendant 13 ans.
Hervé EKIRONO (Horizon africain)