Comme l'exige les usages protocolaires, le président de la République Denis Sassou N'Guesso et d'autres chefs d'Etat africains invités au sommet ont été reçu ce soir par leur homologue de la fédération de Russie, Vladimir Poutine qui a offert un cocktail dînatoire à leur honneur.
La dernière rencontre entre le numéro un russe et Denis Sassou N'Guesso, remonte à mars 2019, à l'occasion de la visite officielle du chef de l'Etat à Moscou.
Une visite assortie de la signature des accords de coopération bilatérale dans plusieurs domaines.
Les travaux du Sommet Afrique-Russie se sont ouverts, ce mercredi 23 octobre à Sotchi (Russie). La cérémonie a été copatronnée par les présidents Russe, Vladimir Poutine et égyptien, Abdel Fattah–al Sissi, président en exercice de l’Union Africaine, en présence de plus de quarante dirigeants africains, dont le chef de l’Etat congolais, Denis Sassou N’Guesso.
Rendez-vous économique par excellence entre la Russie et les pays africains, ce forum s’articule sur trois axes clés, à savoir le développement des relations économiques, la création des projets et la coopération dans les domaines humain et social.
Ces axes englobent des perspectives de coopération entre la Russie et l’Afrique dans plusieurs domaine, tels l’investissement, l’industrie, l’habitat, les sciences et les technologies, l’enseignement, l’information, les infrastructures et les échanges commerciaux.
Ce sommet Russie-Afrique constitue aussi une opportunité pour le renforcement de la coopération bilatérale entre la République du Congo et la Russie.
Les deux Etats ont établi leurs relations diplomatiques en 1964. Leur coopération historique, auparavant sous-tendue par l’accord signé le 31 janvier 1986, porte sur un partenariat stratégique gagnant-gagnant conclu en 2012.
En mai dernier, lors de la visite du chef de l’Etat congolais, Denis Sassou N’Guesso, à Moscou, le Congo et la Russie ont conclu des accords dans les secteurs de la communication, de l’utilisation de l’énergie atomique à des fins pacifiques, du traitement de la dette, de l’agriculture.
Dans son allocution jeudi, 24 octobre à la tribune du sommet Russie-Afrique, le président Denis Sassou N’Guesso a évoqué le renforcement de cette coopération économique. Le Congo, a-t-il récemment déclaré lors d’un échange avec les hommes d’affaires belges, ne crée pas « de privilèges et de monopoles » dans le choix de ses partenaires au développement.
En République française, les congolais savent aussi entreprendre à l’instar de cette compatriote que nous avons eu le bonheur de rencontrer au détour d’une mission de travail à Montélimar, une commune du sud-est de la France entre Valence et Avignon. Channel, appelons-la ainsi, a posé ses valises dans cette ville où elle a ouvert une boutique d’alimentation, des cosmétiques et divers produits. L’affaire semble bien marcher car Channel n’a pas encore de concurrent à l’entour. Ses réseaux d’approvisionnement aussi sont bien maitrisés et elle ne connait pas de rupture de stock.
Siama c’est le nom de sa boutique, elle se distingue des autres en ce qu’elle vend de l’épicerie fine africaine et notamment congolaise. On y trouve également des produits brassicoles made in Congo ; tels que la N’gok, la Stark, le Nzokou, la Primus etc. Son vœu le plus ardent est de devenir fournisseuse des produits exotiques en France.
Après la présentation de son livre : Et si on modernisait la fonction publique congolaise ? Collection Écrire l’Afrique, catégorie Essai administration, droit, politique,
Richard OSSOMA-LESMOIS poursuit son odyssée littéraire avec un nouveau titre :
Antoine Ndinga Oba : Homme de terroir, éducateur, diplomate, africanité au Congo-Brazzaville 1941-2005.
Collection : Graveurs de Mémoire.
Série : Récits de vie l’Afrique noire.
Que retenir de ce nouvel ouvrage de Richard OSSOMA-LESMOIS publié en si peu de temps ?
À l’entame de l’ouvrage, un Avertissement de l’auteur expliquant les motivations ayant conduit à la publication de son livre : « Cet ouvrage satisfait à un vœu, il allège une charge morale portée par des enfants héritiers et orphelins du fait de la nature, conservateurs des feuilles frappées par le coup du temps, des lignes honorant la mémoire d’Antoine Ndinga Oba ». Une introduction pleine d’émotion. Une annonce qui plonge immédiatement le lecteur dans les chagrins et les bonheurs.
« — Quand je ne serai plus là, il faut que tu rencontres Henriette. Donne-lui ce document. Qu’elle le publie ! » confie le Professeur Asindié Mungala à son fils Apendey. Ce dernier n’est autre que Eugène Mungala, diplômé des universités Paris 1 Sorbonne et Paris 12 (Créteil), titulaire d’un Master en Administration et Gestion puis en Économie, collaborateur à ce projet de publication.
Un style romançant le mystère politique africain incarné tout à la fois par un ministre, ambassadeur et mari affectueux envers sa femme à l’égard de laquelle Antoine dévouait un amour inconditionnel : « Mwasi na ngaï », aimait-il appeler son épouse Henriette, dans ses correspondances intimes écrites souvent en lingala, langue parlée au Congo-Brazzaville et en République démocratique du Congo. La traduction française de l’expression : Henriette mon amour. Une appréhension d’un type de société dont rêvait Antoine Ndinga Oba : partir des réalités des terroirs africains et congolais pour apporter à la mondialisation, une âme de paix et de culture dans le but de réduire les disparités accroissant des expériences des usages des nouvelles technologies au service du développement.
De plus, des témoignages inédits d’amis et collègues ministres ou ambassadeurs pour une corrosion de bienveillance envers l’homme d’État, Antoine Ndinga Oba. La dernière et sublime leçon distillée par Rodolphe Adada, Ministre des Affaires étrangères et de la Francophonie. Dans son oraison funèbre, Son Excellence Rodolphe Adada s’exclame :
« — Qui mieux qu’Antoine, homme de lettres et grand pédagogue pouvait comprendre les attentes du président de la République et les réaliser ? […] Parce qu’Antoine était en terrain de connaissance […] de la manière que fonctionne la diplomatie : ceux qui parlent ne savent pas. À l’inverse, ceux qui savent ne parlent pas. »
Le livre compte six chapitres relatant la vie publique du linguiste et homme d’État Antoine Ndinga Oba. Son attachement à la vie des terroirs par l’intégration des réalités du milieu socio-économique dans les conceptions des politiques publiques visant l’éducation des masses et les regroupements sous régionaux dont le résultat aboutit à la création, sous l’égide de l’UNESCO, du Bureau africain des Sciences de l’éducation (BASE) ; l’actuel Institut Panafricain de l’Éducation (IPE). Fervent défenseur du rayonnement culturel de l’Afrique et des idéaux de l’UNESCO sous fond d’un panafricanisme ringard et assumé, Antoine Ndinga Oba a été présent dans toutes les batailles africaines de son époque lorsqu’il conduisait la diplomatie congolaise : la lutte contre l’Apartheid et la création du Fonds africa au soutien des peuples opprimés d’Afrique australe ; l’indépendance de la Namibie et les négociations ayant abouti au retrait des troupes cubaines de l’Angola ; l’élection du Congo au Conseil de sécurité des Nations Unies comme membre non permanent. Enfin, l’instauration au sein de l’UNESCO, de la Délégation permanente de la République du Congo. Une vie au service de son pays, une œuvre accomplie augmentant la visibilité internationale du Congo-Brazzaville.
Plus frappant dans l’ouvrage de Richard OSSOMA-LESMOIS, la Préface signée, Denis SASSOU NGUESSO, Président de la République du Congo. Des lignes révélant la contrariété du Chef de l’État congolais dans son discours d’hommage à son ministre, ambassadeur et membre de sa famille.
En somme, à la prestigieuse Collection Graveurs de Mémoire Série récits de vie l’Afrique noire des éditions L’Harmattan figure le livre de Richard OSSOMA-LESMOIS : Antoine Ndinga Oba : Homme de terroir, éducateur, diplomate, africanité au Congo-Brazzaville 1941-2005. L’écrivain et juriste vient de graver à jamais une personnalité congolaise d’importance dans le marbre de l’histoire contemporaine africaine.
La Russie organise les 23 et 24 octobre le premier « sommet Russie-Afrique » doublé d’un grand forum économique.C’est dans la cité balnéaire de Sotchi qu’aura lieu ce rendez-vous ». Une quarantaine de dirigeants y sont attendus parmi lesquels Denis SASSOU-N’GUESSO, président de la république du Congo qui a quitté Brazzaville le 20 octobre 2019.
Au programme du sommet russo-africain figurent des discussions politiques et économiques. « La Russie a beaucoup à offrir en termes de coopération mutuellement bénéfique pour les États africains », a assuré le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov.
À la veille du Forum économique Russie-Afrique, Vladimir Poutine a noté le « rôle important des pays » africains dans les affaires internationales et a annoncé que les entreprises russes pouvaient proposer à leurs partenaires des projets scientifiques et technologiques.
Via un communiqué, Vladimir Poutine a fait plusieurs annonces aux participants du premier Forum économique Russie-Afrique, lequel se tiendra à Sotchi du 23 au 24 octobre 2019.
« Aujourd’hui, les États africains s’engagent sur la voie du développement socioéconomique, scientifique et technique et jouent un rôle important dans les affaires internationales… Dans le cadre de l’Union africaine, ainsi que de diverses structures régionales et sous-régionales du continent, des processus d’intégration mutuellement bénéfiques sont en train d’être mis en place », a ajouté le chef de l’État russe.
Vladimir Poutine a souligné le caractère amical des relations russo-africaines, qui se sont nettement intensifiées ces dernières années tant au niveau bilatéral que sous divers formats multilatéraux.
À son avis, ces pays ont réussi à atteindre un niveau de progrès important, des tendances positives ayant été observées dans les chiffres d’affaires et les flux d’investissements. En outre, des projets communs sont en cours de développement dans les industries extractives, l’agriculture, la santé et l’éducation.
« Les entreprises russes sont prêtes à offrir aux partenaires africains leurs projets scientifiques et technologiques, y compris l’expérience concernant la modernisation de l’infrastructure », a indiqué le communiqué publié sur le site du Kremlin.
De plus, le Président russe espère de nouvelles orientations, formes de coopération et initiatives, qui permettront de porter la collaboration russo-africaine à un tout autre niveau et de développer les économies de ces pays ainsi que la prospérité de leurs peuples.
Le rapport des travaux du comité de pilotage des reformes de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC) est fin prêt. Il a été transmis au président de la République du Congo, Denis Sassou N’Guesso par Alain Claude Bilie-By-Nze, ministre gabonais des affaires étrangères. Le chef de l'Etat Denis Sassou N'guesso a reçu en audience mercredi 16 octobre 2019 à l’émissaire du Président en exercice de la Communauté économique des Etats de l'Afrique Centrale Ali Bongo Ondimba.
Alain Claude Billie-By Nzé a déclaré à sa sortie d'audience que « c'est un Comité de pilotage qui a travaillé pendant des mois avec la contribution des ministres des 11 Etats membres de l’organisation sous-régionale dont le Congo. Nous avons adopté cinq textes fondamentaux ». Le ministre gabonais des Affaires étrangères Alain Claude Bilie-By-Nze a notamment cité le traité révisé de la Communauté, le protocole Copax, en termes le mécanisme de paix et sécurité, le cadre organique de la Communauté, le règlement financier et le statut du personnel. Ces textes, a-t-il souligné, sont très importants « dans la mesure où nous devons relancer absolument notre communauté ».
Poursuivant son propos, il a indiqué qu’il revient maintenant au Président Denis Sassou N'Guesso d'examiner ces documents avec son gouvernement et d'indiquer au Comité de pilotage les éventuels amendements.
Répondant à la question relative aux objectifs poursuivis par ces réformes, le ministre gabonais a clairement déclaré qu’il « s’agissait d’avoir une communauté plus fonctionnelle qui serait au service des populations et qui remplirait sa mission dans le cadre de l’intégration régionale et qui mettrait en œuvre le programme déjà arrêté au niveau de la CEEAC avec les Etats ».
Suite au crash, jeudi 10 octobre 2019, de l'Antonov A72 qui assurait la logistique présidentielle de la RDC, Denis SASSOU-N’GUESSO, président de la république du Congo a adressé un message de compassion à son homologue Félix TSHISEKEDI
Le ministre des Affaires étrangères de la république du Congo, Jean-Claude Gakosso était porteur de cette lettre dans laquelle le chef de l’état congolais Denis Sassou Nguesso dit compatir avec le peuple de la RDC après la disparition de cet appareil avec 7 passagers à son bord.
"Le malheur des Congolais de la RDC touche sensiblement leurs voisins du Congo d'en face, car le ciel est bleu entre les deux pays", a déclaré Jean-Claude Gakosso.
Les deux personnalités se sont, ensuite, penchées sur d’autres questions brûlantes au niveau sous régional. Il s'agit notamment de la question de la maladie à virus Ebola,qui demeure un danger pour les populations de l'Est de la RDC, et de l'insécurité qui anéantit les efforts de la riposte contre cette maladie.
"Il n'est pas normal que les équipes de riposte qui sauvent des vies soient la cible des groupes armés", déplore le président de la république du Congo et président en exercice de la Conférence internationale de la région des Grands lacs.
Il a été également évoqué les questions liées aux réfugiés de Yumbi, acceuillis à Makotipoko dans le département des Plateaux dans la parties septentrionale du Congo et qui souhaitent retourner chez eux en République démocratique du Congo.
L'appel a été lancé le 15 octobre, à Brazzaville, par le président de la chambre haute, Pierre Ngolo, ouvrant les travaux de la septième session ordinaire budgétaire.
« Après deux mois de congés parlementaires, nous nous retrouvons avec grand plaisir à l’hémicycle pour sacrifier au rituel constitutionnel, cette fois-ci, relatif à la session budgétaire ; session à laquelle le programme économique et financier à moyen terme, conclu le 11 juillet dernier entre le Fonds monétaire international et le Congo, confère une dimension singulière. La singularité dont il s’agit tient à ce qu’il nous faut dans le traitement de la loi de finances 2020, veiller à rétablir les équilibres macroéconomiques rompus du fait de la crise économique et financière qui sévit dans notre pays », a laissé entendre le président du Sénat.
A cet effet, a poursuivi Pierre Ngolo: « Nos arbitrages devront concilier l’exigence du soulagement du peuple et le respect scrupuleux des engagements pris vis-à-vis des partenaires. L’exercice a priori redoutable met à l’épreuve nos capacités de modérateurs de la République. »
Le président du Sénat a indiqué que le contexte actuel impose un surcroît d’efforts pour des délibérations opportunes. Il contraint au renforcement du contrôle afin de s’assurer de la bonne exécution des lois votées, de contribuer à la promotion de la bonne gouvernance, au raffermissement de la lutte contre les antivaleurs.
Dans le cadre des mesures prises en vue de systématiser et de renforcer le contrôle, Pierre Ngolo a déclaré : « Nous entendons, à partir de cette session, faire mouvoir les rapporteurs spéciaux qui, nous l’espérons, iront sur le terrain, déterminés à bien rendre. Avec le déploiement de ces derniers et l’activation des différents moyens de contrôle, nous devons nous convaincre tous de ce que le suivi des politiques publiques est un élément essentiel de la noblesse à redonner à notre institution. »
Toujours à propos de cette crise, il a rappelé aux sénateurs que les Congolais attendent des gestionnaires qu’ils sont, des solutions et surtout des voies sûres de sortie de crise, leur redonner espoir et consolider la démocratie.
« C’est le défi qu’il appartient aux institutions de la République de relever. Voilà pourquoi, nous devons, vénérables sénateurs, peu importe nos divergences politiques, avoir pour seul souci l’intérêt supérieur de notre pays qui guide nos efforts pour un Congo fort, prospère et démocratique », a-t-il conclu.
Jean Jacques Koubemba ( Les Dépêches de Brazzaville)
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